Rapports de recherche

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Résumé

Objectif du projet

 

Le projet a pour but de vérifier l'impact du remplacement du plasma sanguin d'origine porcine dans les aliments pour porcelet par la combinaison d'alternatives alimentaires disponibles sur le marché.

 

Résumé

 

Plusieurs actions ont été mises en place afin de contrôler la diarrhée épidémique porcine (DEP) dans les élevages porcins, dont celles de resserrer les mesures de biosécurité au sein des élevages, lors du transport, du lavage et de la désinfection des camions, et celle de retirer le plasma sanguin des aliments pour porcelet. En fait, le virus actif de la DEP aurait été identifié dans du plasma sanguin ce qui aurait incité la plupart des meuniers du Québec à retirer cet ingrédient des moulées pour porcelets. Au Québec et ailleurs, le plasma sanguin porcin est considéré comme source protéique, hautement digestible et appétente. Cet ingrédient améliore la prise alimentaire des jeunes porcelets et réduit la diarrhée post-sevrage, ce qui a des répercussions positives sur les performances zootechniques. C'est pourquoi, il est impératif de rechercher un ou des substituts qui ont la même efficacité. Pour ce faire, 308 porcelets répartis dans 44 parquets de 7 porcelets ont été utilisés, l'unité expérimental étant le parquet. La phase animal du projet a été réalisée du sevrage jusqu'à 28 jours avant l'abattage final i.e. jusqu'au poids vif de 107 kg. En section pouponnière, un dispositif expérimental en bloc complet a été prévu et le facteur de blocage était le poids initial des porcelets. Onze blocs complets de quatre traitements expérimentaux ont été répartis aléatoirement dans les 44 parcs de la section pouponnière. Par la suite, les animaux ont été transférés en engraissement dans 19 parcs à raison de 17 têtes par parc et distribués de sorte à confondre les quatre traitements reçus en pouponnière parmi ceux prévus en engraissement. L'objectif étant de vérifier l'effet résiduel en engraissement, au niveau du poids et du GMQ des traitements reçus en pouponnière. Le suivi des performances en engraissement, de 24 jusqu'à 107 kg de poids vif, a donc été effectué avant le démarrage d'un autre projet en engraissement. Ce dernier étant un essai de régie démarrant 28 jours avant l'abattage. Les animaux ont été nourris à volonté, les quantités servies ont été mesurées à tous les jours et les refus ont pesés à chaque changement de phase alimentaire. Les animaux ont été pesés à l'entrée de même qu'à la fin de chacune des phases alimentaires. La consommation en eau a été également évaluée sur une base hebdomadaire et pour chacun des parquets. Le gain moyen quotidien, la consommation journalière en moulée et en eau, ainsi que la conversion alimentaire ont été calculés par phase et pour la durée totale de la période de pouponnière et d'engraissement. Des prélèvements sanguins ont également été effectués en pouponnière vers le poids de 12 kg à raison de deux porcelets par parc. Les concentrations sériques des immunoglobulines G (IgG), de l'hormone IGF-1 et de l'haptoglobine apporteront un complément d'information des statuts immunitaire (IgG), inflammatoire (haptoglobine) et anabolique (IGF-1) des porcelets nourris avec des alternatives de remplacement au plasma sanguin.

 

Résultat

 

À l'âge de 21 jours, 308 castrats issus de verrats Duroc et de truies YYLL sont entrés le même jour à l'Unité de recherche porcine du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault. La phase animale s'est déroulée du sevrage (5,6 kg ± 0,6) jusqu'à 28 jours avant l'abattage final i.e. jusqu'au poids vif moyen de 106,7 kg ± 9,1. Quatre traitements alimentaires ont été offerts en période de pouponnière de 5,6 jusqu'à 12,0 kg (phases 1 et 2). Durant la 3e phase de pouponnière (12,0 à 24,0 kg) ainsi qu'en engraissement (24,0 à 106,7kg), les porcelets issus des différentes traitements recevaient les mêmes aliments. Les ingrédients suivants ont été mis à l'essai: A) Témoin avec 5% plasma sanguin porcin en phase 1 B) Concentré de soya hydrolysé (21,7 et 0,78% en phases 1 et 2) C) Poudre d'œuf et hydrolysat de poisson (5 et 2% en phase 1 et 2, selon un ratio 65:35) D) Cultures de levure (3,5 et 2,5% en phases 1 et 2). Les additifs suivants ont également été incorporés dans les aliments des traitements B, C et D: une source de butyrate au taux de 1,2 et 0,8 kg/T en phases 1 et 2 et un arôme & édulcorant au taux de 1 kg/T en phase 1. Les aliments isoprotéique et isoénergétique étaient composés principalement de perméat de lactosérum, blé, maïs, tourteau de soya et contenaient tous des quantités variables de concentré de soya hydrolysé. Tous les aliments des phases 1 et 2 contenaient un acidifiant, de haut niveau de zinc (2500-2000 ppm) et de vitamine E (85 UI/kg) ainsi que des antibiotiques. Des quantités fixes des aliments des phases 1 et 2 ont été servies aux porcelets. De 5,6 à 8,0 kg de poids, la vitesse d'ingestion des porcelets recevant du plasma sanguin d'origine porcine (témoin) a été plus rapide que celle des traitements contenant différentes alternatives. La consommation journalière a été supérieure de 36,3 g/j en moyenne pour le groupe témoin par rapport à celle des trois autres traitements (P<0,001) ce qui a, par la même occasion, amélioré le GMQ de ces porcelets de 51,6 g/j en moyenne (P=0,001). En phase 2 (8,0 à 12,0 kg), la consommation des porcelets ingérant les différentes alternatives de remplacement a été plus élevée (P=0,003) que celle des témoin. Le retrait du plasma sanguin de l'aliment de phase 2 aurait fait chuter la consommation des animaux témoins ainsi que leur GMQ (diminution de 52,5 et 58,7 g/j par rapport aux traitements B et C). En fin de pouponnière (56 jours d'âge), les tendances numériques non négligeables sont apparues. Les porcelets du traitement B ont terminé la période de pouponnière avec un arriérage numérique de 0,86 et 0,92 kg de poids par rapport au groupe de porcelets des traitements A et C (P=0,12); leur GMQ de 5,6 à 24,0 kg ayant tendance à être inférieur à celui des animaux des traitements A et C (P=0,09). Toutefois, le coût d'alimentation par kg de gain est moindre de 0,08$/kg pour ces porcelets par rapport à celui des traitements C et D (P=0,05). D'ailleurs, la teneur en haptoglobine plasmatique, un indicateur de la réponse inflammatoire, est plus élevée chez les porcelets ayant consommé des grandes proportions de protéine de soya (traitement B) (P=0,009). Quant aux animaux du traitement C, ceux-ci se sont comportés en terme de performances comme ceux du groupe témoin et cette tendance s'est poursuivie jusqu'en fin d'engraissement. Quoique la réponse en terme de performances du traitement D a été plutôt intermédiaire en pouponnière entre celle des animaux du traitement B et celle des groupes A et C, les porcs ont eu tendance à terminer la période d'engraissement avec un poids final plus léger de 3,72 kg que celui des animaux du traitement C (P=0,09). Cette tendance au niveau du poids est apparue très tôt en engraissement et s'est maintenue jusqu'au poids final. D'ailleurs, 29% des porcs traités par médication étaient issus du traitement D et trois porcs de ce traitement parmi quatre sont mort en cours d'engraissement.

 

Applications pour l'industrie

 

Il est possible d'obtenir des performances équivalentes par le remplacement du plasma sanguin porcin des aliments des porcelets à partir d'autres substituts. Selon les résultats de cet essai, la combinaison de poudre d'œuf (Isonova) et d'hydrolysate de poisson (CPSP Special G), d'une source de butyrat (Proformixc 650) et d'arôme $ édulcorant (Cristal feed fruity) peuvent garantir le même effet sur les performances du porcelet que la plasma sanguin et transposer cet effet jusqu'en fin d'engraissement.

Date

2015-01-01


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Résumé

Objectif du projet

 

Le projet a pour objectif d'acquérir des données scientifiques pratiquement inexistantes actuellement sur la qualité microbiologique du lait cru de chèvre produit au Canada et de déterminer l'impact de différents traitements thermiques sur les propriétés technologiques pour la production de fromages à pâte molle.

 

Résumé

 

Parmi les 667 variétés de fromages produits au Canada, 32% proviennent du lait de chèvre. Malgré cela, les données scientifiques sur la qualité microbiologique et sur l'impact de différents traitements thermiques sur les propriétés technologiques du lait de chèvre canadien pour la production de fromages à pâte molle sont pratiquement inexistantes. Dans ce projet, des échantillons de lait de différentes races de chèvres provenant de différents producteurs/transformateurs seront prélevés. Les différentes microflores indésirables dans ces laits seront déterminer et comparées. L'impact des constituants du lait de chèvre sur la croissance de différents microorganismes indésirables sera déterminé. L'impact de traitements thermiques industriels sur les microorganismes indésirables, ainsi que sur les propriétés physico-chimiques, technologiques et biochimiques dans les laits de chèvre sera évalué. L'impact d'une post-contamination par des microorganismes indésirables après traitements thermiques sera aussi déterminé.

 

Applications attendues

 

À la fin du projet, de nouvelles connaissances sur la qualité microbiologique et sur les propriétés technologiques du lait de chèvre canadien seront donc disponibles pour tous les intervenants canadiens dans le secteur caprin.

Date

2015-01-01


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Résumé

Objectif du projet

 

L'objectif du projet est d'évaluer les effets de la teneur en acides gras oméga-3 sur la susceptibilité à l'oxydation des matières grasses du lait.

 

Résumé

 

Cinq vaches munies de canules ruminales seront distribuées selon un dispositif en carré latin 5 x 5. L'expérience débutera par une période de 14 jours où toutes les vaches recevront la même ration répondant aux besoins nutritifs établis par le National Research Council (2001). Ce dispositif permettra de comparer cinq niveaux de perfusion intra-abomasale d'huile de lin: a) 0% b) 0,31% c) 0,63% D) 1,25% et e) 2,50% de la diète (sur une base de matière sèche). Des travaux antérieurs ont montré que ces niveaux d'apports pouvaient permettre d'obtenir des matières grasses laitières contenant entre 0,5 et13% d'acides gras oméga-3. L'expérience se déroulera sur cinq période de 21 jours. Pour chacune des périodes, les neuf premiers jours seront consacrés à l'adaptation aux traitements. La cueillette de données se fera au cours des jours 10 à 14 et sera suivie d'une période de wash-out de sept jours. Les animaux seront pesés aux jours 12 à 14. La prise alimentaire sera mesurée aux jours 10 à 14 et des échantillons de ration seront prélevés. Au cours des mêmes journées, la production laitière sera mesurée et des échantillons de lait seront prélevés afin de déterminer la teneur en gras, protéine et lactose du lait, de même que le profil en acides gras et la susceptibilité des matières grasses à l'oxydation. Au jour onze, 15ml de sang de la veine/artère caudale seront prélevés aux temps 0 et 4 heures après le repas du matin afin de déterminer la distribution des acides gras oméga-3 au sein des différentes classes de lipides plasmatiques.

 

Applications attendues

 

Selon les règles de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) pour l'étiquetage nutritionnel, un aliment peut porter la mention "Source d'acide gras polyinsaturés oméga-3" s'il contient au moins 0,3 gramme de ces acides gras par quantité de référence. Pour une portion de 250 ml de lait à 2% de matières grasses, cet apport peut être atteint avec une teneur de 6% d'acides gras oméga-3 sur une base de lipides totaux. À titre de comparaison, le lait produit dans les conditions actuelles d'élevage ne contient qu'environ 0,5% d'acides gras oméga-3. Or, il est reconnu que les lipides riches en acides gras polyinsaturés sont plus susceptibles de subir une dégradation oxydative, ce qui les rend impropres à la consommation humaine. Le lait produit dans des conditions habituelles de régie et d'alimentation des vaches est relativement peu susceptible aux réactions d'oxydation et au rancissement. Cependant, nous ignorons le comportement des matières grasses laitières enrichies aux teneurs prescrites par l'ACIA pour les mentions quantitatives concernant les acides gras oméga-3. Le but du projet est donc de déterminer la stabilité oxydative du lait de vaches Holstein contenant des teneurs croissantes en acides gras polyinsaturés oméga-3. À terme, ces travaux permettront d'identifier des stratégies alimentaires qui améliorent le transfert des acides gras oméga-3 de la ration vers les matières grasses du lait de manière à augmenter les concentrations de des acides gras dans les produits commercialisés.

Date

2015-01-01


Date

2010-01-01


Date

2010-01-01


Date

2009-01-01


Date

2009-01-01


Date

2009-01-01


Date

2009-01-01