Impact zootechnique, économique et génique de l’âge au sevrage des caprins


  • Période: 2021-01-01

 

Informations complémentaires

Responsables scientifiques : Janie Lévesque et Carl Julien (CRSAD)

Collaborateurs : Elsa Vasseur (Université de McGill), Dany Cinq‑Mars et Rachel Gervais (Université Laval), Younès Chorfi , Sébastien Buczinski, Julie Arsenault et Pierre Hélie (Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Montréal). Étudiants : Claudia Perdomo Rincon (2e cycle, Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Montréal), Stéphanie Bélanger‑Naud (2e cycle, Université de McGill) et Khatir Mohamed El Amine (2e cycle, Université Laval)

Numéro de projet : 1819‑CL‑362

Présentation du projet

OBJECTIF DU PROJET

Déterminer les effets de l'âge au sevrage chez le chevreau laitier sur les performances de croissance, le microbiote et le développement du rumen.

 

RÉSUMÉ

Trente‑six chevaux mâles ont été désignés à l'un des trois traitements suivants, à raison de 12 par traitement : (1) sevrage hâtif à 6 semaines d'âge (SH); (2) sevrage moyen à 8 semaines d'âge (SM); et (3) sevrage tardif à 10 semaines d'âge (ST). Pendant la période de pré‑sevrage, un lactoremplaceur acidifié a été offert ad libitum. De même, de la 2e à la 12e semaine d'âge, de la moulée, du foin et de l'eau ont été offerts à volonté. Les chevaux ont été euthanasiés à 12 semaines d'âge. Durant toute la phase animale, la prise alimentaire a été attribuée uniquement alors que le poids vif a été mesuré chaque semaine. Les teneurs en β‑hydroxybutyrate sanguin (BHB) et en acides gras non estérifiés (AGNE) ont été mesurées pendant toute la durée de l'essai via des échantillons de sang, et du contenu ruminal a été collecté en semaine 12. La composition bactérienne du contenu ruminal a été attribuée par séquençage en utilisant la région V4 du gène de l'ARNr 16S. Les bactéries méthanogènes, les protozoaires et les champignons ont été quantifiés par qPCR. Des analyses histologiques des papilles du rumen ont été effectuées au niveau de l'oreillette du rumen, du sac ventral, du sac aveugle caudodorsal et du sac aveugle caudoventral. L'évolution du poids vif des chevaux en cours de croissance est différente selon l'âge où le sevrage a été effectué. Le poids des chevaux ST était supérieur à celui des animaux SM et SH dès la 8e semaine et maintenait un poids plus élevé que celui des chevaux SH à 12 semaines (cf. figure 1). Cependant, le poids des chevaux ST était moins subi par le stress du sevrage, probablement en raison des apports plus élevés d'énergie métabolisable qu'ils ont reçue. De plus, à 12 semaines d'âge, les carcasses des chevaux ST, sevrés 2 semaines avant, ont montré un contenu en gras (+19 %) et en maigre (+18 %) plus élevé que les SH qui ont été sevrés depuis 6 semaines et que les SM, sevrés depuis 4 semaines (respectivement +18 % et +11 %) (P<0,05).

Ceci suggère que les chevaux ST n'ont pas eu à utiliser leurs réserves d'énergie pour compenser l'effet du sevrage. Les teneurs en BHB sanguin ont augmenté au moment du sevrage pour tous les traitements, mais étaient plus élevées chez les chevaux SH par rapport aux animaux SM (+21 %) et ST (+41 %) (P<0,05). Quant aux AGNE, les teneurs dans le sang étaient également plus élevées au sevrage chez les chevaux SH que chez les animaux SM (+40 %) et ST (+100 %) (P<0,05), suggérant une plus grande mobilisation du tissu adipeux chez les chevreaux sevrés précocement. Ceci suggère que la hausse de l'AGNE serait en lien avec un bilan énergétique négatif, une mobilisation accrue du tissu adipeux et une augmentation des corps cétoniques (BHB) comme source d'énergie. L' âge au sevrage a activé le microbiote ruminal puisque les résultats ont montré que même si le sevrage est désactivé, l'abondance des bactéries totales a augmenté dans le contenu ruminal par rapport aux animaux SM (P<0,05), tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sevrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sévrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sévrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l' impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sévrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sévrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sévrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins. tandis que les protozoaires et les champignons ont diminué chez les chevaux sévrés tardivement. Quant au tissu du rumen, la surface totale des papilles était plus grande chez les chevreaux ST que chez les SM (+49 %) et que chez les chevreaux SH (+22 %) (P<0,05). Ainsi, le sevrage des chevaux à l'âge de 10 semaines aurait limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen chez les caprins.

 

APPLICATIONS ATTENDUES

Il y aurait un avantage à sevrer les chevaux laitiers à 10 semaines d'âge au lieu de 6 ou 8 semaines. Nous pensons que ces résultats peuvent également s'appliquer aux chevaux femelles. Ce constat est vrai du point de vue de la croissance et du développement du rumen. Cependant, la connaissance de l'impact financier liée à cette pratique est primordiale et cette analyse est en cours.

 

Partenaires : Université McGill, Université de Montréal, Université Laval, Mitacs, Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), Agriculture et Agroalimentaire Canada, CRSAD.

Ce projet est financé par le Programme AgriScience d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, dans le cadre du Programme d'Appui au Développement de l'Agriculture et de l 'Agroalimentaire en Région (PADAAR).

Collaborateurs

Retour