Émissions de N2O associées aux bouses et pissats de vaches laitières au pâturage dans l'est canadien (174-2009)


  • Période: 2009-01-01 2011-01-01

 

Informations complémentaires

Partenaires de recherche et de financement: AAC, Université Laval et
Environnement Canada

Présentation du projet

Résumé: L'objectif de ce projet était d'améliorer la prédiction des émissions de gaz à effet de serres (GES) provenant des excréta des vaches laitières aux pâturages dans l'Est du Canada. Pour ce faire, des mesures de flux des émissions de N2O et de CH4 suite au dépôt de fèces et d'urine de vaches laitières sur des champs de fléoles des prés ont été effectuées pour deux types de sols, argile et loam sableux pendant deux ans (2009 à 2011).

Pour six périodes (printemps, été et automne fois deux ans) d'au moins quatorze jours, six à huit vaches laitières du CRSAD ont été gardées en stabulation entravée et nourries avec des fourrages frais, récoltés quotidiennement, et des concentrés pour obtenir une ration similaire à celle de vaches aux pâturages. Les deux derniers jours de chaque période, une collecte totale de fèces et d'urine était réalisée. Aux champs, un dispositif en split-plot a été utilisé pour chaque type de sol avec les périodes d'application (n=6) en parcelles principales et les traitements (urine à 50 g N m-2 et témoin) en sous-parcelle.

Les résultats démontrent que le flux de CH4 des parcelles traitées avec l'urine était similaire au témoin et celui avec des fèces a augmenté seulement au cours des deux premières semaines suivant l'application. Pour les deux types de sols, les émissions cumulatives de N2O des traitements U-50 et U-100 ont augmenté linéairement avec le taux de N dans l'urine, résultant en un facteur d'émission moyen en % de N appliqué presque identique. Ce facteur d'émission a été trois fois plus important pour l'argile que pour le loam sableux. Les émissions cumulatives de N2O du traitement fèces étaient inférieures à celles de l'urine et différaient entre les types de sols.

Ces résultats suggèrent que, dans l'Est du Canada, la méthode par défaut de l'IPCC (intergovernmental panel on climate change) actuellement utilisée dans les modèle de prédiction d'émission de GES surestime les émissions de N2O des pâturages des vaches laitières et que ces estimations devraient tenir compte du type de sol.

Collaborateurs

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