Apiculture

Réduction des mortalités hivernales par un contrôle hâtif en période estivale des populations du parasite Varroa destructor dans les ruches


  • Période: 2019-01-01

Titulaire

Dubreuil, Pascal

 

Informations complémentaires

Collaboratrice : Marilène Paillard (CRSAD)

Étudiante : Laurence Plamondon (2e cycle, Université Laval)

Numéro de projet : 1920‑AP‑384

Présentation du projet

OBJECTIFS DU PROJET

  • Mesurer les effets de traitements anti-varroa en été sur : les performances zootechniques, l'état de santé de la colonie, la mortalité hivernale et la reprise printanière de la ruche.
  • Mesurer la pathogénicité du Varroa destructor sur la colonie d'abeilles en lien avec d'autres pathogènes.

RÉSUMÉ

Chaque année, les apiculteurs sont confrontés à des taux de mortalité hivernale importants. L'un des principaux coupables est le parasite Varroa destructor. L'hypothèse à valider est que le maintien de ce parasite en période estivale sous un seuil d'infestation inférieur à 3 % améliorera l'état de santé, la survie hivernale et la reprise imprimée des colonies. Les objectifs de ce projet sont de vérifier différents traitements anti-varroas à base d'acides organiques en période estivale et de mesurer leurs effets sur les performances zootechniques, l'état de santé en lien avec d'autres pathogènes de la ruche, la mortalité hivernale et la reprise printanière des colonies ainsi que la présence de résidus des traitements dans le miel. Les traitements ont été choisis en fonction des résultats des tests obtenus au cours des deux années préliminaires. Le projet débutera fin juillet 2021 dans six ruchers situés dans trois régions du Québec. Deux apiculteurs commerciaux ainsi que le CRSAD ont fourni les ruches pour ce projet. Les trois groupes expérimentaux étaient : (1) un groupe témoin sans traitement ; (2) un groupe traité à l'acide formique (MAQS®); et (3) un groupe traité à l'acide oxalique dans une matrice à relargage lent.

Celle-ci se compose de deux matrices de cellulose imbibées d'un mélange de glycérine et de 13,5 g d'acide oxalique chacune. La chute du nombre de varroas a été attribuée à l'aide de cartons collants et des échantillons d'abeilles ont été pris avant et après les traitements pour l'analyse virologique des 135 ruches du projet (analyses en cours). Les résultats publiés ont révélé que l'application d'un traitement d'été à base d'acides organiques n'a pas d'effet négatif sur les performances zootechniques des colonies, telles que la quantité d'abeilles, la quantité de couvain et la production de miel. Le traitement à l'acide formique laisse des résidus dans le miel contrairement au traitement à l'acide oxalique. Le traitement à l'L'L' L'acide formique est une meilleure efficacité en été que le traitement à l'acide oxalique. Finalement, Dans 75 % des colonies envahies à l'acide formique, le taux d'infestation par le varroa au début de septembre s'est retrouvé sous le seuil recommandé de 3 % en fin de saison. Plusieurs résultats restent à venir au courant du printemps 2022.

APPLICATIONS ATTENDUES

• Mettre en relation les virus reliés directement ou induits à l'infestation par le Varroa destructor et vérifier si un contrôle sanitaire des populations de varroa améliore la santé des colonies.

• Développer une technique de détection des virus au laboratoire du CRSAD, qui sera utilisée pour d'autres projets en apiculture et sera un service offert aux apiculteurs.

• Le projet de recherche s'imbrique dans un modèle de lutte intégrée du parasite Varroa destructor et permettra de supprimer si un traitement à base d'acide oxalique dans une matrice à relargage lent effectué en été est une bonne option canadienne pour l'apiculture et si elle peut être homologuée au Canada.

 

Partenaires  : Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), Université de Montréal, Université Laval, CRSAD.

Collaborateurs

Dubreuil, Pascal Titulaire
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