Apiculture

Impact de l'introduction de nouveaux moyens de phytoprotection des cultures dans la mosaïque agricole sur la mortalité des abeilles (08-AP-131)


  • Période: 2008-01-01 2011-01-01

 

Informations complémentaires

Partenaires de recherche et de financement: UQAM, MAPAQ (PSIA), CRSAD

Présentation du projet

OBJECTIF

L'objectif de ce projet était de vérifier si la fréquentation du maïs, issu de semences enrobées de pesticides néonicotinoïdes, pouvait avoir un effet sur les abeilles.

RÉSUMÉ

Sur le terrain, des ruches ont été placées dans des champs où les butineuses avaient accès au pollen du maïs traité avec des néonicotinoïdes ou du maïs biologique ou encore dans des sites jugés à l'abri de ces cultures. Des trappes à pollen ont été installées sur certaines ruches afin de vérifier la fréquentation du maïs par les abeilles. La mortalité, le développement du couvain et l'usure des ailes ont été vérifiés chez des abeilles capturées lors de cinq visites d'observations subséquentes. Par la même occasion, des abeilles vivantes ont aussi été capturées, puis euthanasiées sur de la glace sèche. Gardées à -80oC, ces abeilles ont servi pour les analyses des biomarqueurs. Trois biomarqueurs ont été testés dans le cadre de ce projet. À l'aide de l'examen du contenu de trappes à pollen, placées sur des ruches, nous avons pu confirmer que les abeilles analysées à l'aide de biomarqueurs avaient été exposées au pollen de maïs. Chez les butineuses provenant des ruches exposées, une hausse de l'activité de l'acétylcholinestérase (AChE) a été décelée. Ce résultat élargit l'utilisation de l'AChE comme biomarqueur. En effet, lors d'une exposition à des carbamates ou à des organophosporés, l'activité de l'AChE est inhibée. En plus d'une augmentation de l'AChE, nous avons pu constater la hausse d'un facteur lié au stress oxydatif. De tels changements biochimiques indiquent une perturbation au niveau des synapses des neurones et une perte de l'intégrité celllulaire chez l'abeille.

Collaborateurs

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