Production laitière bovine

OBJECTIF DU PROJET

Évaluer l'effet des AG n‑3 infusés par voie abomasale sur les performances de lactation et le ressentiment des vaches laitières en lactation soumises à un stress thermique.

RÉSUMÉ

Douze vaches Holstein multipares (38,5 ± 9,8 kg de lait/j; 84,7 ± 32,8 JEL) ont été attribuées au hasard à (1) Stress thermique + 159 g/j d'huile de maïs infusée dans l'abomasum en bolus unique (55 % d'acide linoléique ; THI maximal=84 ; HS) ; (2) Stress thermique + 159 g/j d'huile de poisson (8,3 % EPA, 19 % DHA ; HS+DHA) ; et (3) Thermoneutralité et alimentation en pair feeding + 159 g/j d'huile de maïs (Max THI=64; TNPF). L'expérimentation reposait sur un plan en Carré Latin incomplet répliqué avec deux périodes de 10 jours. Les températures rectales et l'ingestion de matière sèche ont été enregistrées quotidiennement, tandis que la production de lait a été mesurée et échantillonnée aux jours 0, 2, 5 et 10 de chaque période. Des échantillons de lait ont été analysés pour des composants par spectroscopie dans l' infrarouge moyen. Le modèle statistique incluait les effets aléatoires de la vache et de la période, et les effets fixes du traitement, du jour et de leurs interactions. Les contrastes préplanifiés ont évalué le HS contre le HS+DHA et le HS contre le TNPF à chaque temps. Les résultats ont montré que la température rectale était maximale de 2,7 °C plus élevée chez les vaches HS (40,9 °C) que chez les vaches TNPF (38,1 °C) du J2 au J10 (P<0,001) , alors que la température rectale HS+DHA a diminué de 0,9 °C par rapport à HS (P<0,001 ; cf. figure 1A). Le taux respiratoire était 3,5 fois plus élevé chez les vaches HS par rapport au TNPF du J2 au J10 (P<0,001), tandis que le HS+DHA a réduit le taux respiratoire de 16 % du J2 au J10 par rapport aux vaches HS (P<0,001). L' ingestion de matière sèche a diminué progressivement dans tous les groupes avant de se stabiliser au J5 (‑36 % ; Temps P<0,001). La production de lait a diminué progressivement dans tous les traitements et était inférieure de 17 % dans le HS par rapport à PF du J2 au J10 (P<0,05), tandis que le HS+DHA a augmenté le rendement laitier de 9 % par rapport à HS (soit 2,0 kg/j ; cf. figure 1B). La production de matière grasse et de protéines du lait étaient de ‑25 % (P<0,001, ‑331 g/j) et de ‑30 % (P<0,001, ‑339 g/j) inférieurs dans le HS par rapport à TNPF du J5 au J10, respectivement, mais aucune différence entre HS et HS+DHA n'a été constatée. Le rendement en lactose du lait a diminué de -20 % (P<0,001, -331 g/j) par rapport aux vaches TNPF. La production de lait a diminué progressivement dans tous les traitements et était inférieure de 17 % dans le HS par rapport à PF du J2 au J10 (P<0,05), tandis que le HS+DHA a augmenté le rendement laitier de 9 % par rapport à HS (soit 2,0 kg/j ; cf. figure 1B). La production de matière grasse et de protéines du lait étaient de ‑25 % (P<0,001, ‑331 g/j) et de ‑30 % (P<0,001, ‑339 g/j) inférieurs dans le HS par rapport à TNPF du J5 au J10, respectivement, mais aucune différence entre HS et HS+DHA n'a été constatée. Le rendement en lactose du lait a diminué de -20 % (P<0,001, -331 g/j) par rapport aux vaches TNPF. La production de lait a diminué progressivement dans tous les traitements et était inférieure de 17 % dans le HS par rapport à PF du J2 au J10 (P<0,05), tandis que le HS+DHA a augmenté le rendement laitier de 9 % par rapport à HS (soit 2,0 kg/j ; cf. figure 1B). La production de matière grasse et de protéines du lait étaient de ‑25 % (P<0,001, ‑331 g/j) et de ‑30 % (P<0,001, ‑339 g/j) inférieurs dans le HS par rapport à TNPF du J5 au J10, respectivement, mais aucune différence entre HS et HS+DHA n'a été constatée. Le rendement en lactose du lait a diminué de -20 % (P<0,001, -331 g/j) par rapport aux vaches TNPF. La production de matière grasse et de protéines du lait étaient de ‑25 % (P<0,001, ‑331 g/j) et de ‑30 % (P<0,001, ‑339 g/j) inférieurs dans le HS par rapport à TNPF du J5 au J10, respectivement, mais aucune différence entre HS et HS+DHA n'a été constatée. Le rendement en lactose du lait a diminué de -20 % (P<0,001, -331 g/j) par rapport aux vaches TNPF. La production de matière grasse et de protéines du lait étaient de ‑25 % (P<0,001, ‑331 g/j) et de ‑30 % (P<0,001, ‑339 g/j) inférieurs dans le HS par rapport à TNPF du J5 au J10, respectivement, mais aucune différence entre HS et HS+DHA n'a été constatée. Le rendement en lactose du lait a diminué de -20 % (P<0,001, -331 g/j) par rapport aux vaches TNPF.

Cependant, HS+DHA a augmenté le rendement en lactose du lait les J7 et J10 de 12 % (P<0,001). En conclusion, les acides oméga‑3 à longue chaîne semblent légèrement réduits les signes cliniques de stress thermique relativement aux acides oméga‑6, ce qui a été associé à une amélioration des performances de lactation des vaches laitières. Une réduction de l'inflammation systémique serait potentiellement associée à ces réponses, ce qui sera évalué dans la prochaine étape de ce projet.

APPLICATIONS ATTENDUES

Améliorer le bien‑être et la santé des animaux en stress de chaleur et réduire l'augmentation de la réponse immunitaire au cours du HS en favorisant la récupération de la perméabilité intestinale et de la productivité des animaux.

Partenaire : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), Mitacs, AAC‑Sherbrooke, Lactanet, Université Laval, COLPOS (Campus Campeche Mexique), CRSAD.

Ce projet est financé par le Programme Agri‑Science d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, dans le cadre du Programme d'appui au développement de l'agriculture et de l'agroalimentaire en région.